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jeudi 21 septembre 2017

Aung San Suu Kyi "s'en lave les mains"

Aung San Suu Kyi tolère la persécution 
*   *   *

Par rapport à une certaine conception du monde en contraste avec les fondements de la tradition judéochrétienne monothéiste,  on m'a laissé comprendre qu'un homme et non un Dieu parmi les hommes : Bouddha l'illuminé, était parvenu à faire cesser le cercle vicieux des violences, que la paix était revenue parmi ses adeptes, et qu'elle rayonnait enfin dans le monde entier.

Agence France Presse - 2 Juin 2017
Cannes 2017 - “Le Vénérable W.” de Barbet Schroeder, chronique édifiante du discours de la haine. Dans un documentaire exemplaire car méthodique, présenté en séance spéciale à Cannes, le Suisse Barbet Schroeder part à la rencontre de Wirathu. Ce moine birman qui, par ses sermons extrémistes, a encouragé le massacre des musulmans dans son pays.

Quand le bouddhisme confine au fascisme.
Alors que le film « Le Vénérable W. », de Barbet Schroeder, sort en salles, le moine bouddhiste extrémiste essuie une série de revers politiques.
LE MONDE |  • Mis à jour le  |Par 



Ashin Wirathu, lors d’une réunion consécutive à l’interdiction de son mouvement, le 27 mai à Rangoun.


Ashin Wirathu espérait que le documentaire qui lui est consacré lui servirait de tribune. Le Vénérable W., du réalisateur suisse Barbet Schroeder, qui sort mercredi 7 juin en salles, pourrait, en réalité, signer le début de sa chute. Le moine birman extrémiste, qui a acquis une renommée internationale en multipliant les propos haineux contre les Rohingyas – ethnie musulmane persécutée en Birmanie –, a essuyé ces derniers mois une série de revers politiques, sans pour autant s’avouer vaincu.
Après plusieurs mises en garde des autorités religieuses bouddhistes, Wirathu a été, en mars, interdit de sermon pour une durée d’un an. Le 23 mai, trois jours après la présentation, en séance spéciale, au Festival de Cannes, du Vénérable W., le mouvement dirigé par Wirathu, Ma Ba Tha (Association pour la protection de la race et de la religion) était interdit en Birmanie, toutes ses pancartes de propagande devant être retirées avant le 15 juillet.





Las ! A-t-il fallu qu' Aung San Suu Kyi se range objectivement aux côtés de son armée et desdits "groupes paramilitaires" en leur laissant commettre des violences répétées envers groupes et individus "perdus pour tout-le-monde" lorsque pour leur malheur ils ne suivent pas les traditions religieuses majoritaires.



Rohingya : le Conseil de sécurité de l’ONU dénonce une « violence excessive » de la Birmanie

La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi a annulé une visite prévue à l’Assemblée générale des Nations unies.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters |  • Mis à jour le 



Distribution de nourriture à Naikhongchhari, dans la division de Chittagong au Bangladesh, le 10 septembre.

Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) a réclamé à la Birmanie « des pas immédiats », mercredi 13 septembre, pour faire cesser « une violence excessive » à l’encontre de la minorité musulmane Rohingya, qui fuit le pays en masse pour tenter de trouver refuge au Bangladesh.

A l’issue d’une réunion à huis clos, le Conseil de sécurité a souligné la nécessité d’un accès humanitaire aux Rohingya. Ses membres « appellent le gouvernement birman à tenir ses engagements de faciliter l’aide humanitaire dans l’Etat Rakhine [aussi appelé Arakan] », dit une déclaration lue par le président tournant du Conseil, l’ambassadeur éthiopien Tekeda Alemu.
Avant que le Conseil ne s’exprime, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait appelé les autorités birmanes à « suspendre les activités militaires et la violence ».
Plus tôt dans la journée, le porte-parole de Aung San Suu Kyi avait annoncé que la conseillère spéciale de l’Etat — mise en cause dans cette crise sans précédent — avait annulé une visite à l’Assemblée générale de l’ONU prévue à la fin du mois.

Une visite d’Aung San Suu Kyi annulée

Mme Suu Kyi s’adressera la semaine prochaine à la nation au sujet de la crise dans l’ouest du pays qui a poussé des centaines de milliers Rohingya à l’exode. La dirigeante birmane « parlera de réconciliation nationale et de paix » dans une allocution télévisée le 19 septembre, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Zaw Htay. Il a ajouté que 176 villages avaient été désertés depuis le début des violences.
Interrogé mercredi par un journaliste à propos de l’expression « nettoyage ethnique » contre la minorité Rohingya, M. Guterres a répondu : « Quand un tiers de la population Rohingya doit fuir le pays, pensez-vous pouvoir trouver un meilleur mot pour décrire la situation ? »




Lors de l’assemblée générale de l’ONU en 2016, la dirigeante birmane avait promis de soutenir les droits des Rohingya.

Depuis le début de la flambée de violences, le 25 août, plus de 379 000 Rohingya ont fui la Birmanie pour tenter de trouver refuge au Bangladesh. L’armée birmane est accusée de persécutions envers cette minorité musulmane.
A la frontière birmano-bangladaise, les organisations internationales peinent à prendre en charge les personnes — malades, blessées pour certaines, affaiblies et affamées —, qui arrivent en nombre, complètement démunies dans une zone où les camps sont déjà surpeuplés. « L’ampleur et la vitesse de l’afflux sont sans précédent au Bangladesh », dit l’Unicef, qui ajoute que « 60 % des réfugiés sont des enfants ».
Le haut-commissaire de l’ONU aux droits humains, Zeid Ra’ad Al-Hussein, a évoqué lundi « un exemple classique de nettoyage ethnique ». Bien que sous le feu de critiques internationales, Mme Suu Kyi reste très peu loquace sur la crise et continue d’afficher son soutien à l’armée dans son opération contre des « terroristes ».

Promesse de soutien aux droits des Rohingya

La Chine, premier investisseur étranger en Birmanie, a réitéré mardi son « soutien » à la Birmanie et a loué « ses efforts pour préserver la stabilité de son développement national ». En revanche, plusieurs Prix Nobel de la paix, comme Malala Yousafzai, l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, puis le dalaï-lama, que Mme Suu Kyi admire, l’ont appelée à intervenir.
L’an dernier, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, l’ex-dissidente et lauréate du prix Nobel de la paix 1991, qui dirige de facto le gouvernement birman depuis avril 2015, avait promis de soutenir les droits des Rohingya.
Elle avait promis de « s’opposer fermement aux préjugés et à l’intolérance » et de promouvoir les droits humains, tout en demandant « à la communauté internationale de se montrer compréhensive et constructive » à ce sujet.
Les Rohingya, présents en Birmanie depuis des décennies, sont apatrides depuis 1982 et sont considérés comme des étrangers dans ce pays à 90 % bouddhiste. Au Bangladesh voisin, où ils ont fui en masse, ils sont des immigrés illégaux.

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